Sources :Article de Julia Boschiero, Blog de Julia Boschiero
La méditation par les pierres
On parle souvent de porter les pierres sur soi, de s’en servir comme porte-bonheur ou comme talisman, mais le sujet des pierres comme outil thérapeutique, de développement personnel est bien plus complexe.
Bien qu’on ne puisse de loin pas percevoir toute l’ampleur d’un travail thérapeutique avec la seule méditation, celle-ci reste cependant la clef de voute de ce type de travail avec les pierres. La lithothérapie en tant que telle (c’est à dire en tant qu’outil de bien-être ou de mieux-être) s’articule bien autour de la pratique de la méditation avec les cristaux.
La raison en est simple : l’action des pierres sur le psychisme sur les émotions et même sur le corps d’une personne est en très grande partie énergétique. Nous ne sommes pas en présence d’une pratique qui agit sur la santé ou les humeurs par des molécules. Les quantités d’éléments chimiques échangés entre une pierre et une personne sont toujours minimes (même avec les élixirs) voir parfois inexistant (lorsqu’on utilise une pierre au travers d’habits par exemple. Les pierres ne nous soutiennent pas par leur chimie mais par leur rayonnement, comme le ferait un magnétiseur ou un maître reiki.
Les étapes
Cette énergie, ce rayonnement nous parvient naturellement et a une action inconsciente sur notre être. Mais grâce à la méditation et aux exercices de relaxations nous nous conditionnons à y être réceptifs. L’impact de la pierre sur nous n’est plus inconscient mais parfaitement perçu par la personne qui travaille ainsi.
Une fois l’énergie d’une pierre perçue on peut vivre pleinement son impact sur nous. Parfois ce sont des souvenirs qui ressortent, parfois des sensations de chaleur, d’engourdissement, des fourmillements… Les pierres jouent par ce biais le rôle de révélateur. Les interprétations à donner à ces sensations sont parfois claires, parfois complexes. Il est alors nécessaire de mener également une auto-analyse, que ce soit avec un psychologue classique ou avec un psychothérapeute. Ce travail de connaissance de soi fait immanquablement écho à ce que nous ressentons lors de nos méditations avec les pierres et permet de mieux diriger notre travail dans ce que nous pourrions appeler la « seconde phase ».
C’est la phase où on entre vraiment dans le développement personnel. Une fois que nous avons une meilleure idée de notre être, de ses qualités et de ses défauts, de ce qui nous dérange et de ce qui nous convient, nous pouvons chercher enfin à améliorer notre être et son impact sur notre vie. Les méditations que nous pratiquons à ce moment-là ne sont plus des méditations contemplatives dans lesquelles on se laisse aller au gré de ses sensations, mais des méditations dirigées par notre esprit vers un but précis, vers une caractéristique que nous voulons inscrire en nous, et qui au fil des exercices se fait de plus en plus présente. Tout cela n’est pas sans effort, mais le changement ne l’est jamais… c’est à ce prix incontournable que se développe la richesse de notre être.
Les pierres utilisées
De nombreuses pierres rares et cristaux somptueux ne trouvent leur utilité que dans la méditation. Ceux qui ont l’occasion de méditer avec de la moldavite, de la rhodochrosite gemme ou un beau spinelle rouge constatent une incroyable différence de puissance et d’efficacité entre ces pierres et d’autres plus courantes partageant la même couleur (et donc un bon nombre de propriétés).
La rareté ou le prix d’une pierre ne sont pas directement tributaires de sa puissance. Mais les pierres dites « gemmes » (translucides) parfois utilisées en joailleries ont une action plus directe et plus concentrées. Elles sont ainsi particulièrement propices aux exercices de méditation, contrairement aux pierres plus opaques qui agissent sur le long terme. Bien que ces dernières puissent être ressenties en méditation elles restent bien moins impressionnantes et ne permettent pas des déblocages radicaux comme d’autres les font pendant ces temps de relaxation.
